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Mgr Martin Laliberté a présidé une eucharistie à la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangai

Publier le 10 décembre 2022

Mgr Martin Laliberté

En séjour au Congo pour la première fois et sur invitation de Mgr Victor Abagna Mossa, archevêque d’Owando et de la Province ecclésiastique du Nord (PENORD), Mgr Martin Laliberté, évêque de Trois rivières, dans la Province du Québec, au Canada, a présidé une eucharistie dimanche 27 novembre 2022, premier dimanche de l’Avent à la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangaï, dans l’archidiocèse de Brazzaville. Accompagné de son secrétaire chancelier l’abbé Stanislas Ebara Etou, prêtre du diocèse de Gamboma en République du Congo, en mission pastorale au Canada, Mgr Martin Laliberté était entouré à la messe de 11 heures animée par la chorale Le Jourdain, par les abbés Norbert Bouka Ossangué et Serge Armand Emmanuel Kiyindou, respectivement curé et coopérateur à la paroisse.

Dans son homélie, Mgr Martin Laliberté a indiqué qu’en ce temps de l’Avent, Dieu vient dans nos vies. « L’Avent, c’est le temps de l’amour dans nos cœurs à ce Dieu qui vient. Pour cela, restons éveillés, attentifs aux signes de Dieu. Soyons revêtus du Seigneur, qu’il soit présent dans notre vie. Se revêtir du Christ, c’est vivre comme le Christ. Arrêtons les guerres, les conflits à travers le monde et revêtons-nous du Christ, des armes de la paix et de la lumière », a souligné l’évêque de Québec.

Avant la fin de la messe, Mgr Martin Laliberté a dit toute sa satisfaction pour l’accueil dont il a été l’objet. Il a remercié le curé et le Conseil pastoral paroissial pour cette invitation. Dans la dynamique de mettre en œuvre son plan pastoral énoncé lors de son installation le 30 octobre dernier, axé en grande partie sur la formation des laïcs, jeudi 24 novembre 2022, l’abbé Norbert Bouka Ossangué, curé de la paroisse a organisé un séminaire de formation au profit des membres du Conseil pastoral paroissial et du Conseil pour les affaires économiques, sur la gestion axée sur les résultats (GAR).

Les participants à la messe (Ph. d’archives)

Associé aux responsables des mouvements d’apostolat, ce séminaire qui a eu pour cadre la salle polyvalente de la paroisse, a été animé par l’abbé Deo Précieux Ouambanzoulou Bonny, vicaire à la paroisse NotreDame du Rosaire de Bacongo, en sa qualité de canoniste. Le conférencier a rappelé que le Conseil pastoral paroissial est un organe de gestion, de propositions et de décisions de la vie pastorale paroissiale dont les membres sont les conseillers du curé. Le Conseil pastoral vote le budget, le gestionnaire qui ne fait pas partie du Conseil assure son exécution et le curé veille à sa réalisation. « Le mandat du Conseil pastoral paroissial est de trois ans renouvelable une fois. Le Conseil pour les affaires économiques qui est une entité du Conseil pastoral a pour compétence de préparer le budget annuel de la paroisse. De ce fait, les secrets financiers ne doivent pas être divulgués à des tierces personnes. Le secrétaire du Conseil pour les affaires économiques à compétence de contrôler les documents comptables de l’administrateur des biens du mouvement d’apostolat. Les fonds doivent être gardés à la Procure diocésaine ou dans un compte bancaire. Le retrait des fonds dans une banque doit revêtir la signature du président du mouvement, de l’administrateur des biens et l’autorisation écrite du curé. Le bien acquis par un mouvement d’apostolat n’appartient ni au curé ni à l’évêque, ordinaire du lieu, mais il appartient à la communauté, donc à la paroisse. Aucun bien ne doit appartenir à un individu ou à des tierces personnes. Les membres de la communauté doivent faire acte de charité en dénonçant un éventuel vol ou dilapidation des fonds. Mais cela doit se faire en apportant les preuves de l’acte posé. La gestion des biens mobiliers et immobiliers des mouvements d’apostolat, le patrimoine paroissial est en soi un bien à protéger et à bien gérer. C’est un ensemble de biens qui relèvent de la compétence du responsable chargé du patrimoine. Il a pour mission de réceptionner et d’enregistrer tous les biens de la paroisse pour faire un partage équitable lorsqu’il s’agit par exemple des réunions des mouvements d’apostolat. Le souci de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville est de mettre tout en commun pour le bien de la paroisse et de la communauté », a reprécisé l’abbé Ouambanzoulou.

Des questions d’éclaircissements ont été posées par les participants, dans une grande ambiance interactive d’échange, de partage, de communion et de convivialité.

Pascal BIOZI KIMINOU

 

 


 

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